Sardinia Trail

Publié le par esprit-des-elfes

 

Sardinia Trail

27, 28 et 29 Avril 2012


La Sardaigne, voilà un petit moment que cette île me donnait envie, j’en rêvé, Hoka la fait !

C’est donc avec surprise et les yeux brillant que j’accepte l’invitation de Hoka pour le Sardinia trail, en plus pile poil pendant mes congés, c’est pas un signe ça ?!

Bon, ben c’est partis alors, avion à Beauvais (pratique ce petit aéroport). Le but est de retrouver un journaliste de Runner’s avec qui nous devons prendre le taxi et aller à l'hôtel ensemble, un certain Philippe VOGEL, le probléme c’est que ni lui ni moi savons à quoi on ressemble. Dans l’aéroport je cherche un type à l’allure sportive, certainement en basket mais rien à l’horizon.

Une fois embarqué, il faut trouver une place dans la carlingue déja bondé, je m’assoie, l’avion prend son envole et le type à côté de moi sort un bouquin sur la course d’endurance...bingo, c’est le fameux Philippe !

Nous attérissons moins de 2h plus tard à Cagliari. Le premier pas en dehors de l’avion annonce quelques degrés de plus, ça fait du bien cette douceur !
Attendu par un panneau “Miss Aurélien” (ça doit être un prénom féminin en Italie), un chauffeur nous amenés à l'hôtel en plein coeur de Cagliari.

Le jeudi matin sera dédié à une visite rapide de la ville, mais bien sympa avec toutes ces petites ruelles étroites   et pentus et déja le soleil cogne et laisse présager une acclimatation forcé trés rapide.

Jeudi après-midi, nous retrouvons un coureur espagnol Fernando CASTELLANOS TORRES puis nous embarquons pour 2h de route en camion taxi jusqu’à Fonni (commune juché à 1000 métres d’altitude) qui sera la commune d’ acceuil du Sardinia Trail.


C’est à l’ hotel Cualbu que nous seront acceuillit comme des princes et où tout les coureurs seront hébergés. C’est également ici que se tiendra le QG des organisateurs.
Nous découvrons donc la liste des 31 participants triées sur le volet pour cette édition zéro du Sardinia Trail. Des journalistes, des coureurs de team (Salomon, Hoka) et de renoms, Marco Olmo , Marci Gonzolla et Antonio Salaris entre autres.
Philippe et moi partons tâter le terrain en footing afin de dégourdir les jambes après se long voyage et effectivement c’est dure, les ischios sont en compotes, ça s’annonce compliqué pour le lendemain.
En soirée Nicolas Cantagrel, également membre du team Hoka, nous rejoindra avec ça petite famille. C’est un repas de fou qui nous attend avec leurs fameuse antipasti, le plat de pâte en entrée, leurs viande fondante à souhait et je ne vous parle même pas des pommes de terre ! Enfin bref, le plein de glucide est largement faite pour le lendemain !

Vendredi, jour de la première étape, la matinée est vite passée à déambuler dans les petites rue du village à admirer leurs peintures murale,véritable chef-d’oeuvre et coutume à Fonni.



L’heure du repas approche, la température monte, short, tee-shirt, cet après-midi ça va cogner ! Et dire qu’il y a 3 jours, Sylvain et moi, avions les pieds dans la neige !
Il y a bien une magnifique piscine à l'hôtel mais désespérément vide !

Le départ est donné au centre de Fonni à 14h30 pour 24.4 km et 1024 D+.

Comment prendre cette première étape ? Aucune idée du niveau, des coureurs ayant déjà fait parler d’eux sont présent, et Nicolas avec ces bon résultats sur le TTN...suspense...
Le départ est donné, ça part plûtôt tranquille, la route, puis le chemin s'élève quelques peu pour rejoindre les hauteurs de Fonni, ou nous sommes trois, avant d’entamer 5 km de descente relativement roulante.

Je reste en tête jusqu’à atteindre le lac, on ne descendra pas plus bas ! Il n’y a plus que Salaris, N°11, à mes talons, pas de poursuivants à vu, je suis étonné, mais Salaris n’à pas l’air d’avoir envie de lever le pied. En temps que bon marathonien, il prend les devant sur cette longue section roulante de 8 km. Le pied du col approchant je me laisse décrocher, puis m'arrête au ravitaillement au km 13 avant d’attaquer cette longue ascension de 800 D+ sur une dizaine de km. Je n’ai plus Salaris en ligne de mire, le retard doit être d’environ 1 min. Pas de quoi paniquer avec ce qui arrive. Je repart prudemment, les pentes devienne raide et très vite je revois Salaris au loin, il marche là ou je passe en courant, l’écart se réduit très vite jusqu’à le rejoindre avec juste pour mot: “Chaud, chaud ! Oui, Oui ! “
La barrière de la langue nous empêchera d’en dire plus, et les fortes pente aussi peut être ! Je le dépasse donc et en profite pour prendre une précieuse minute d’avance à l’arrivée de l’étape.
La derniére portion avec de forte pente sur du bitme est laborieuse sous cette chaleur, je suis content d’en terminer et surtout de trouver un ravitaillement de premier choix !



En soirée, tous de retour à l'hôtel c’est une fois de plus un festin qui nous attend, une cuisine simple mais si onctueuse, tendre et savoureuse, un délice ! Que des produits fait maison et locaux, s’il vous plait !



Samedi, 9h15, aprés une viré en bus afin de rejoindre le départ de l’étape sur une base nature, nous prenons le départ d’une étape de 34 km et 1244 D+.



Le départ est vraiment roulant, de longue piste tantôt bitume, tantôt gravillonner mais toujours rapide et sans obstacle et ceux durant les 15 premier km. Tout comme la veille nous partons Salaris et moi en tête jusqu’au 12 éme km où je choisis de m'arrêter pour me rafraîchir dans une belle rivière à l’eau translucide qui me tendait les bras.  Quelques centaines de mètres plus loin viens le ravitaillement où cette fois c’est un bon coca qui me temps les bras. Avec ces deux “arrets au stand” Salaris aura pris 2 bonne minutes d’avance, le scénario de la première étape recommence avec cette fois ci 7 km à grimper avec 600 D+. Je rejoins donc l’homme de tête au sommet dans la section la plus raide, juste avant d’entamer une longue descente de 12 km en direction de la plage de Dorgali.
Le début est pentu avec quelques passages pierreux, j’en profite pour prendre un peu d’avance qui hélas ne suffira pas car mon poursuivant reviendra sur la route à 3 km de l’arrivée. Je tente un dernier baroude d’honneur dans un passage un peu plus technique mais j’entend mon compagnon prendre une belle gamelle, je m'arrête, l’aide à se relevé, il n’y a pas trop de bobos, juste une petite égratignure mais cette chute nous à refroidit, c’est donc main dans la main que nous passerons la ligne sur la plage.






Dimanche au réveil, la météo à fait des siennes, du vent, de la bruîmes, des averses. Les organisateurs préfère ne pas prendre de risque et de raccourcir l’étape initialement prévu avec 30 km elle sera annoncé à un aller-retour de 6+6 km au “quasi” sommet du point culminant de la Sardaigne à 1800 mètres et des poussières.
Le départ est donné sur une grande piste, Nicolas est motivé pour reprendre la 4 éme place au général, du coup il est bien placé, nous commençons l'ascension timidement à 3, mais vu la courte étape du jour ça vaut le coup de creuser rapidement l’écart. je prend donc les devant en prenant soin de vérifier que Salaris ne suit pas et bingo c’est bien Nicolas qui est à une poignée de seconde. Le Garmin indique déja 7.5 km et toujours pas de sommet, c’est bizarres, du coup j'attends Nicolas et nous décidons de continuer e ça sera finalement qu’au km 10.5 que nous trouverons le point de pointage retour.
Reste plus qu’a revenir sur nos pas, ce qui est sympa car nous croisons les concurrents et pouvons ainsi estimer que l’espagnol n’est pas au mieux de sa forme ceci laissant un belle espoir à Nicolas de le reprendre au général.
Nous restons à un bon rythme en descente tout en gardant en tête l’objectif de reprendre 4 min à l’Espagnole.
Nous passons la ligne ensemble, doublé Français ! Doublé HOKA ! Bingo, reste plus qu’à déclencher le chrono et compter les secondes, reBingo, une place au général de gagnée pour Nico !






La cérémonie des récompenses est organisé sur la terrasse de l'hôtel, avec de très beaux lot et pour ma part une sélection au premier trail inddor de Gênes en Novembre devant 8000 personnes, ça risque de faire du bruit ! Une belle aventure qui s’annonce ! Et aussi le droit de revenir l’année prochaine ! Merveilleux !



Un gros merci à Dino et son équipe pour l’organisation et aussi à Alberto pour nous avoir permis de vivre cette belle expérience au coeur de la Sardaigne !

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M
La plus belle de tes victoires!! Un grand bravo!!
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